Semences fermières
« Ce n’est pas parce qu’on est en bio qu’on doit avoir des semences non traitées »
Les semences fermières, leur préparation et leur traitement ont été abordés lors d’un rendez-vous technique du Mois de la bio, le 7 novembre à Surgères... Même si ces problématiques concernent également les agriculteurs conventionnels.
Les semences fermières, leur préparation et leur traitement ont été abordés lors d’un rendez-vous technique du Mois de la bio, le 7 novembre à Surgères... Même si ces problématiques concernent également les agriculteurs conventionnels.
La proportion d’agriculteurs utilisant des semences fermières en France est difficile à évaluer, tant les chiffres varient d’un interlocuteur à l’autre. Une certitude cependant : c’est un sujet qui ne concerne pas que les agriculteurs bio. Mais ceux-ci sont plus exposés, du fait du non-emploi de certains produits phytosanitaires, aux difficultés qui peuvent apparaître lors de l’utilisation de ces semences. C’est la raison pour laquelle un des rendez-vous du Mois de la Bio a été consacré à ce sujet, le 7 novembre dans les locaux d’Agrosem à Surgères. « L’objectif de cette journée est de faire un point sur la sélection des semences de ferme, tout en se prémunissant des risques », explique devant la vingtaine de participants Lise Luczak, conseillère en agriculture biologique de la coopérative Océalia.