Chevreaux: en attente de rentabilité
La filière chevreau est à la peine. Après deux campagnes compliquées, les éleveurs n’ont toujours pas de prix rémunérateurs par la vente des jeunes animaux, et l’horizon semble bouché pour un changement rapide de la situation.
La filière chevreau est à la peine. Après deux campagnes compliquées, les éleveurs n’ont toujours pas de prix rémunérateurs par la vente des jeunes animaux, et l’horizon semble bouché pour un changement rapide de la situation.
Il va bien y avoir du ramassage des chevreaux cette année, mais il ne faut pas s’attendre à des évolutions de prix ». Jean-Frédéric Granger, éleveur caprin à Celle-Lévescault, administrateur à la Fnec (Fédération nationale des éleveurs de chèvres) fait part d’un « statu quo » qui plombe la filière des chevreaux naissant faute de valorisation suffisante des animaux. « Le fait que les chevreaux soient ramassés pour 1 ou 2 € n’est pas satisfaisant pour l’engraisseur car le coût de production est environ de 1,25 €/kg. » Renverser la vapeur aujourd’hui paraît très compliqué pour l’éleveur « tant qu’il y a une grande concentration des outils d’abattage, avec notamment un monopole de Loeul et Piriot (à Thouars). » Jean-Frédéric Granger estime pourtant que des initiatives pourraient être prises pour créer de la valeur ajoutée pour le chevreau. « Cet abatteur (spécialisé sur la viande de lapin) propose aux collectivités, sur la plateforme Agrilocal, de l’émincé de lapin.