Cop26 : les principaux pièges du marché carbone «ont été évités (Iddri)
À la Cop26, «les principaux pièges pour le double comptage d’émission ont été évités» se réjouit Lola Vallejo, directrice du programme climat au sein de l’Iddri (cercle de réflexion).
Comme elle le rappelle, l’un des enjeux de la Cop de Glasgow était précisément d’aboutir sur l’application de l’article 6 de l’Accord de Paris, qui prévoyait la mise en place d’un marché mondial volontaire du carbone.
Dans le détail, les états ne pourront donc pas décompter de leurs propres bilans les réductions d’émissions vendues à d’autres pays.
Mais ils pourront en revanche mettre sur le marché tous les crédits générés depuis 2013.
«Beaucoup de pays et d’acteurs non étatiques ont rappelé à la Cop26 que la neutralité carbone ne pouvait se reposer uniquement sur le secteur des terres, qui doit lui-même compenser ses propres émissions», a complété Sébastien Treyer, directeur général de l’Iddri.
La coalition des pays de San José, comprenant plus de 30 pays dont la France parmi ses signataires, aurait d’ailleurs défendu à la Cop26 une ambition renforcée pour les crédits carbone.
Autant d’états qui souhaiteraient notamment que les crédits achetés par les entreprises ne soient pas décomptés dans les bilans nationaux soumis aux Nations-Unis.