Covid-19 : 301,3, le taux d’incidence du Haut Val de Sèvre
Les Deux-Sèvres connaissent la situation sanitaire la plus dégradée de Nouvelle-Aquitaine. La suite de 2020, propose Laurent Flament, directeur de l’ARS des Deux-Sèvres, en guise d’explication. « Nous avons fini l’année dernière avec des taux supérieurs à ceux du reste de la région ».
Le taux d’incidence pour le département des Deux-Sèvres « est proche de 250 cas pour 100 000 habitants (326 pour les plus de 65 ans) », précisait Laurent Flament, le 14 janvier. Un niveau largement au-delà du seuil critique des 200 fixé par le gouvernement, mais également fortement au-dessus de la moyenne régionale qui, bien qu’en augmentation ces derniers jours, ne dépassait pas les 173 cas pour 100 000 habitants au 11 janvier.
Cette hétérogénéité régionale se retrouve plus localement puisque les territoires du département présentent des situations contrastées. 301,3 en Haut-Val-de-Sèvre, le taux d’incidence est de 291,7 en Gâtine, 245,1 en Bocage bressuirais, 221,8 sur la CAN (198,3 sur Niort), 214,2 dans le Thouarsais, en 176,5 dans le Mellois.
Dans ce contexte, le déploiement de la vaccination reste une priorité localement. « La sortie de cette crise sanitaire ne peut s’envisager sans vaccination », affirmait vendredi 8 janvier Emmanuel Aubry, préfet des Deux-Sèvres, lors d’une conférence de presse visant à détailler le dispositif en cours d’organisation. Après les Ehpad et le centre hospitalier de Niort la semaine dernière, la clinique Inkerman, les centres hospitaliers du Haut Val de Sèvre Mellois et du Nord Deux-Sèvres, ainsi que le Grand Feu devaient ouvrir leur centre de vaccination cette semaine. « Nous avons commencé les visites prévaccinales, témoigne Anne Bouteiller, médecin généraliste, représentante de l’ordre des médecins. Tout se passe bien. Neuf patients sur dix sont favorables à la vaccination ».