Conjoncture
Cuniculture : une filière qui résiste mais qui doit gérer la hausse des coûts
Avec une baisse de la consommation de 2,2 %, la filière lapin a plutôt bien passé la crise de la Covid-19. Le marché a permis un maintien des cotations pour les éleveurs et la consommation des premiers mois de 2021 est plutôt bien orientée.
Avec une baisse de la consommation de 2,2 %, la filière lapin a plutôt bien passé la crise de la Covid-19. Le marché a permis un maintien des cotations pour les éleveurs et la consommation des premiers mois de 2021 est plutôt bien orientée.
Selon les chiffres de l’Itavi, la production a baissé de 4,7 % en 2020-2021. Pour mémoire, elle avait baissé de près de 7 % en 2018 et en 2019. La consommation chute aussi mais moins fortement, malgré la Covid-19, avec – 2,2 % entre 2019 et 2020. La fermeture de la restauration hors domicile et une forte baisse des exportations ont tout de même provoqué une forte augmentation des stocks fin 2020.
L’année 2021 s’annonce plus tendue mais les opérateurs ont anticipé, avec une baisse des IA de 10 % sur les deux premiers mois de 2021.
Le marché compte un nombre d’acheteurs stable en 2020 mais leurs commandes sont moindres. L’évolution vers des produits découpés est forte (+ 2,2 %), notamment en râbles (+18,2 %), quand, dans le même temps, la demande en lapin entier marque le pas (- 5,8 %).