D'accord pour faire du lait, mais dans de bonnes conditions
Usés par la traite, les frères Poupard, de Nanteuil, ont été près d'arrêter le lait. Après mûre réflexion, il conserveront l'atelier, rentable, en y intégrant un robot. Une façon d'alléger la pénibilité de travail tout en assurant un suivi optimisé du troupeau.
Usés par la traite, les frères Poupard, de Nanteuil, ont été près d'arrêter le lait. Après mûre réflexion, il conserveront l'atelier, rentable, en y intégrant un robot. Une façon d'alléger la pénibilité de travail tout en assurant un suivi optimisé du troupeau.
Le couperet n'est pas passé loin pour les Holsteins du Gaec Le Bignon, à Nanteuil. Lassés par des années de traite, Alain Poupard, 52 ans, et son frère Jérôme, 44 ans, envisageaient de vendre leur soixantaine de laitières.
Difficile pourtant d'assurer les résultats de l'exploitation sans cet atelier, sauf à trouver une centaine d'hectares pour compléter les 97 du Gaec. En d'autres termes : mission quasi impossible. Quant à miser sur un troupeau viande, si une petite trentaine de Limousines ont intégré l'exploitation, le résultat économique est loin du compte.
"Nous avions réduit le nombre de vaches pour arrêter le troupeau et on a commencé à constituer un troupeau allaitant de 27 Limousines, mais un atelier viande ne peut pas compenser l'atelier lait pour les deux associés", présentent les exploitants.