Pénurie
De la paille, vaille que vaille
Avec les conditions défavorables des semis d’automne, la paille vient à manquer pour certains éleveurs. Après recensement, le besoin en Deux-Sèvres s’élèverait à près de 5000 tonnes. La profession s’organise pour que personne ne reste… sur la paille.
Avec les conditions défavorables des semis d’automne, la paille vient à manquer pour certains éleveurs. Après recensement, le besoin en Deux-Sèvres s’élèverait à près de 5000 tonnes. La profession s’organise pour que personne ne reste… sur la paille.
Les fortes pluviométries de fin 2019 ayant bousculé l’implantation des cultures, de nombreuses parcelles n’ont pas pu être intégralement semées. Dans le département, on estime à près de 15% les superficies perdues, qui se traduiront par une baisse du volume de paille disponible lors des moissons à venir. Face à ce constat, la Fnsea 79 et la FdCuma ont recensé les besoins des éleveurs dès le printemps. Les retours, pour la première fédération, font état de 3000 tonnes manquantes, et de près de 1800 tonnes pour la seconde. « Dans cette situation, il ne faut pas que les céréaliers broient leur paille », alerte Olivier Renaud, secrétaire général adjoint la Fnsea 79. Ses équipes et celles de la FdCuma ont mobilisé leur énergie ces dernières semaines pour mettre en relation céréaliers et éleveurs, afin de faire coïncider les offres et demandes.