Echo'vin : pâturer les céréales sans diminuer leur rendement
Pratique ancienne, le pâturage des céréales par les brebis présente de réels intérêts pour la culture.
Pratique ancienne, le pâturage des céréales par les brebis présente de réels intérêts pour la culture.
Si ce dernier est réalisé en cours de tallage, le rendement est majoré en moyenne de 5 quintaux par hectare avec un écart de 0 à 9 quintaux, selon les parcelles. Par contre, le pâturage dégrade le rendement des parcelles utilisées en fin de tallage, et plus encore lorsque la montaison commence (stade épi 1 cm). La production diminue alors respectivement de 3 et 7 quintaux par hectare.
Sur les parcelles de céréales présentant des nécroses foliaires, essentiellement attribuées à la septoriose, le pâturage des brebis a un effet favorable. Moins de maladies sur les feuilles Une réduction moyenne de 61 % de la surface des nécroses sur la deuxième feuille à la floraison a été mesurée, que ce soit en agriculture conventionnelle comme en biologique. Enfin, le piétinement des brebis n’a que très peu d’impact sur la compaction du sol. Toutes les mesures réalisées le montrent.