Éleveur caprin : parler de son métier en pédagogue
Les agriculteurs, a fortiori, ceux qui vendent en direct, sont en contact régulier avec les citoyens. Il vient toujours un moment où les exploitants sont interrogés sur leurs pratiques, que ce soit par curiosité naturelle ou sous forme d’accusations.
Les agriculteurs, a fortiori, ceux qui vendent en direct, sont en contact régulier avec les citoyens. Il vient toujours un moment où les exploitants sont interrogés sur leurs pratiques, que ce soit par curiosité naturelle ou sous forme d’accusations.
La Fédération régionale caprine, Chevriers de Nouvelle-Aquitaine et Vendée, organisait dernièrement une formation pour « savoir parler de son métier et des enjeux environnementaux ». « On est souvent interpellés pendant des portes ouvertes de l’exploitation, sur le bien-être animal, les risques sanitaires, l’emploi des produits phytosanitaire, sur ce que l’on fait de nos chevreaux », signale Roselyne Serieye, éleveuse de chèvres (en AB) à Mouterre-sur-Blourde. « Face à des clients, de la famille, ou à des amis, il faut savoir comment présenter les choses, car on nous demande, d’une certaine manière de nous justifier. L’essentiel est d’expliquer ce qu’on fait. » Tout l’art est d’exposer les choses simplement devant des personnes qui ont une vision qui ne correspond pas à la réalité de l’agriculture, ce qui donc est source d’incompréhensions. « Les éleveurs peuvent ne pas être à l’aise dans cette situation.