Energie : Un développement concerté pour moins de crispations
Du côté de l’Ademe, on ne voit pas d’un mauvais œil le développement massif de l’éolien en Poitou-Charentes, l’ancienne région concentrant l’essentiel des parcs en fonctionnement en Nouvelle-Aquitaine.
En raison de son climat plutôt venteux, le Poitou-Charentes s’est très vite ouvert à l’éolien : «Les vents venus de Normandie balaient les Deux-Sèvres, la Vienne et le nord de la Charente. Ces vents sont plutôt forts et réguliers, ce qui est très favorable à l’implantation d’éoliennes», explique Philippe Barritault, coordinateur Énergies renouvelables à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) Nouvelle-Aquitaine. Ce dernier, qui a longtemps planché sur le dossier éolien, ne pensait pas que cette situation favorable entraînerait un tel développement : «Au début des années 2000, on s’était fixé l’objectif de 330 Mégawatts installés en 2016. On pensait que cela suffirait. Aujourd’hui, ce chiffre est largement dépassé», indique-t-il.
Pour Philippe Barritault, la multiplication des parcs éoliens sur le territoire n’est pas forcément une mauvaise chose : «L’avantage des éoliennes, c’est qu’elles produisent de l’électricité en continu, peu importe la météo et les vents. L’éolien est une énergie verte et fiable, qui a un rôle important à jouer dans la transition énergétique».
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