Et si l’abattage à la ferme se mettait en place en Deux-Sèvres ?
Bio Nouvelle-Aquitaine et le Sertad ont organisé trois réunions dans le département pour évaluer la possibilité de créer un groupe de travail sur la question de l’abattage mobile. Au-delà de la volonté affichée, les freins restent importants.
Bio Nouvelle-Aquitaine et le Sertad ont organisé trois réunions dans le département pour évaluer la possibilité de créer un groupe de travail sur la question de l’abattage mobile. Au-delà de la volonté affichée, les freins restent importants.
Dans un territoire bien quadrillé par les abattoirs, la question de l’abattage à la ferme peut paraître secondaire. Néanmoins, au-delà de l’aspect pratique, il y a d’autres questions qui se jouent derrière, et notamment le bien-être de l’animal au moment de la mise à mort. « On se rend tout de suite compte de l’impact du stress de l’animal sur la qualité de la viande, reconnaît Claire Bastien, qui élève des porcs et des bovins à la ferme de la Vacherie, à Melle. Cela change la tendreté et l’aspect de la viande ». La quasi-totalité de sa production est écoulée en circuit court. « Nos clients sont sensibles à ces questions-là », assure celle qui est en Gaec avec Étienne Gautreau depuis 2010.