Fièvre Q : « Sans symptômes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter chez les humains »
Si la fièvre Q peut avoir des incidences sur le cheptel, c’est également une zoonose, qui peut se transmettre aux humains, mais pas forcément à ceux que l’on croit. Le docteur Simon Sunder a fait le point lors du colloque sur la maladie, le 18 octobre à Bressuire.
Si la fièvre Q peut avoir des incidences sur le cheptel, c’est également une zoonose, qui peut se transmettre aux humains, mais pas forcément à ceux que l’on croit. Le docteur Simon Sunder a fait le point lors du colloque sur la maladie, le 18 octobre à Bressuire.
«Le meilleur moyen de faire évoluer les modalités de diagnostic est de tous appliquer le même protocole. La clé repose sur la répétition des analyses à chaque avortement », martèle Raphaël Guatteo, professeur en médecine bovine à l’école vétérinaire Oniris. Une des maladies dans le viseur est la fièvre Q, qui a fait l’objet d’un colloque, mardi 18 octobre, à Bressuire, à l’initiative du GDS et des organismes sanitaires. Selon les résultats du dispositif Oscar (observatoire de suivi de causes d’avortement des ruminants, mis en place en 2017), un peu plus de 10 % des séries abortives chez les bovins sont liées à la maladie. En Deux-Sèvres, de 2018 à 2021, le taux d’imputabilité de la fièvre Q dans les avortements caprins recensés était de 35 %, quand la moyenne nationale tourne autour de 26 %, ce qui s’explique surtout par une taille et une densité d’élevages importantes.