Filière ovine : une consommation à booster
Mardi dernier, la section ovine des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA de la Vienne organisait sa traditionnelle soirée ovine. L’occasion d’évoquer la conjoncture de la filière ovine et le travail actuellement réalisé pour lutter contre la mouche wohlfahrtia magnifica. Le point avec Patrick Soury, président de l’association régional ovine (Arona) et secrétaire général de la FNO.
Comment se porte la filière ovine ?
La consommation est vraiment à la baisse. Entre -2 et -6 % de vente en un an selon les produits. Sur la zone de l’ex Poitou-Charentes, où les IGP et signes de qualité représentent 60 % de la production, la baisse est un peu moins importante. Mais nous avons quand même un vrai engorgement du marché, suite à cette baisse de consommation. La sécheresse a amplifié cela, puisque beaucoup d’animaux ont été abattus un peu plus tôt, car les prairies étaient à sec. Heureusement, il y a actuellement peu de volumes importés, ce qui est bénéfique aux prix. L’Angleterre a eu un printemps pluvieux, puis un été sec, et a donc peu de produits à nous envoyer.