Gestion des adventices en AB : une pratique exigeante
Le 24 mai dernier, la FRAB Nouvelle-Aquitaine organisait, en partenariat avec la Chambre d'agriculture de la Vienne et la FDCuma, une journée technique sur les grandes cultures. L’après-midi, en parallèle de démonstrations de herses étrille, de houes rotatives, et de bineuses apportées par 6 constructeurs, les participants se sont concentrés sur la gestion des adventices en grandes cultures biologiques.
La gestion des adventices commence dès la réflexion sur l’assolement et sur la rotation. C’est là que les leviers auront le plus de poids », prévient Éric Petit, céréalier en agriculture biologique depuis 2000 à Combrée (Maine-et-Loire). Il exploite 138 hectares (30 ha de colza, 40 ha de blé, 6 ha de féverole, 9 ha de lupin, 30 ha de tournesol, 20 ha de maïs). Avant de se lancer en agriculture biologique, il est nécessaire de « mettre toutes les choses à plat, le type de sol, les rotations possibles… », indique-t-il aux participants à la journée « Désherbage mécanique en conditions difficiles », organisée en fin de semaine dernière, qui veulent se lancer dans l’AB, mais appréhendent le volet désherbage.