Hausse du prix des légumes? Pas ceux des champs locaux !
Depuis des semaines, les médias nationaux commentent régulièrement la hausse des prix des légumes, qui suivent les cours des carburants. Mais chez les maraîchers qui cultivent en plein champ, la situation est différente, comme l’explique Marylène Rousseau. La céréalière de Vendeuvre-du-Poitou a diversifié son activité avec 6 ha de légumes, depuis 11 ans.
Depuis des semaines, les médias nationaux commentent régulièrement la hausse des prix des légumes, qui suivent les cours des carburants. Mais chez les maraîchers qui cultivent en plein champ, la situation est différente, comme l’explique Marylène Rousseau. La céréalière de Vendeuvre-du-Poitou a diversifié son activité avec 6 ha de légumes, depuis 11 ans.
Le prix des légumes est à la hausse? Oui, c’est ce qu’on entend beaucoup en ce moment. Mais cette hausse concerne les légumes qui sont consommateurs d’énergie: ceux qui sont produits sous serre, ou ceux qui voyagent. C’est le cas pour vos productions? Les hausses de prix, chez moi, ne peuvent pas être liées à l’augmentation du prix de l’énergie, car je produis en plein champ, sans serre, et mes légumes sont uniquement proposés en libre cueillette. Je n’ai donc pas de frais de transport. Je peux avoir à répercuter des hausses des prix des graines ou des plants, mais j’essaie d’acheter ces éléments de manière à ne pas trop impacter le prix final. Vous prêtez une attention particulière aux prix? Oui, ce qui est important pour moi, c’est de pouvoir me rémunérer. Quand on met en terre, on sait son prix de revient, et on doit y appliquer une marge. Il y a deux facteurs que, comme tous les agriculteurs, je ne maîtrise pas: les intempéries, et les pratiques des consommateurs.