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Lait de vache
« Il est temps de revenir aux fondements du Traité de Rome »

Lors de la réunion sur le lait de vache organisée par la FDSEA, Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale adjointe de la FNPL, a pointé du doigt l’échec de la réforme de la politique agricole commune.

Concernant les débats sur l’évolution des relations entre producteurs et transformateurs, les responsables en appellent à une interprofession forte et écoutée.
Concernant les débats sur l’évolution des relations entre producteurs et transformateurs, les responsables en appellent à une interprofession forte et écoutée.
© DR

 

Lors de la réunion sur le lait de vache qui s’est tenue à Châtillon-sur-Thouet le 14 décembre, les 150 participants ont pu échanger avec Christophe Limoges, président de section lait de vache de la FDSEA, Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale adjointe de la FNPL, Guillaume Mandin, secrétaire général adjoint des Jeunes Agriculteurs et Patrice Coutin, président de la FDSEA.

Pour Christophe Limoges, il est temps de dresser un premier bilan de la crise que traverse la filière laitière. L’objectif de cette soirée-débat était de faire le point sur la filière laitière et d’échanger sur les moyens d’action concernant l’évolution du prix du lait de vache.

La libéralisation inéluctable conduisant à la dérégulation des marchés avec la fin des quotas et le détricotage des outils de soutien, contraint les acteurs de la filière à s’organiser pour donner de réelles perspectives d’avenir à tous. La contractualisation fut donc au cœur des débats.

Suite aux exposés des différents thèmes abordés, Marie-Thérèse Bonneau a répondu aux questions posées par l’assistance et a rappelé le travail accompli et à venir.

« Pour la FNPL, a-t-elle précisé, les comptes prévisionnels de l’agriculture sont sans appel : le revenu des producteurs de lait baisse de 54% en 2009 ! L’Europe doit faire le constat de l’échec de la réforme de sa politique agricole et redonner à l’élevage une véritable dynamique. Sa durabilité ne peut être garantie qu’avec une véritable politique de régulation. Parallèlement, les contraintes et les charges ont explosé. Mises aux normes, taxe carbone, conditionnalité, coût de la main-d’œuvre… Cela suffit ! L’Europe et la France doivent se ressaisir. Les dégâts sont déjà très graves, il est temps de revenir aux fondements du Traité de Rome. Il en va de la pérennité de nos exploitations. »

Des difficultés pour les jeunes

Guillaume Mandin a, quant à lui,  réaffirmé à ce sujet  l’importance de l’installation pour la santé d’une filière et a rappelé les grandes difficultés rencontrées par les jeunes.

Concernant les débats sur l’évolution des relations entre producteurs et transformateurs, les responsables en appellent à une interprofession forte et écoutée. Suite au rapport Zonta, il apparaît également essentiel que les entreprises puissent travailler de concert notamment en termes de recherche et développement.

Patrice Coutin a conclu la soirée en faisant le point sur les actions menées au cours de cette année et les acquis qu’elles ont apportés aux agriculteurs.

 


 

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