La Banque Alimentaire en quête de producteurs transformateurs de viande
C’est un appel « urgent » que lance la Banque Alimentaire de Charente, à l’attention des producteurs de viande charentais équipés d’un laboratoire de transformation. L’association dispose d’un budget de 10 000 euros par mois à dépenser pour des achats locaux de protéines animales, mais les producteurs de volailles et autres ne se bousculent pas au portillon !
C’est un appel « urgent » que lance la Banque Alimentaire de Charente, à l’attention des producteurs de viande charentais équipés d’un laboratoire de transformation. L’association dispose d’un budget de 10 000 euros par mois à dépenser pour des achats locaux de protéines animales, mais les producteurs de volailles et autres ne se bousculent pas au portillon !
Cette semaine, la Banque Alimentaire de Charente a reçu une centaine de kilogrammes de viande provenant de deux producteurs charentais. Un début timide de réponse à cet appel d’offres (il lui en faudrait le triple !), alors que la Banque Alimentaire a « un besoin immédiat de viande, surtout du bœuf et de la volaille », déclarent de concert ses responsables : Alain Lhomme, président, Jean-Jacques Poupot, vice-président et Arnaud Dufour, administrateur.
Le paradoxe, c’est que le réseau d’aide alimentaire dispose d’un chèque conséquent pour financer cet appel d’offres, mais pas les producteurs ! « Nous disposons d’une aide du Conseil départemental de la Charente de 110 000 euros pour réaliser des achats directs locaux, destinés à approvisionner les 14 épiceries solidaires du département. Mais nous n’avons pas encore trouvé de producteurs transformateurs capables de nous fournir régulièrement le tonnage de viande que nous recherchons », regrette le président.