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Agriculture biologique
La Corab ouverte aux producteurs pour continuer son développement


 

 

La CORAB collecte 8000 T de grains issus de culture biologique sur toute la région Poitou-Charentes, au Nord de la Dordogne, en Vendée et en Limousin.
© Capture d'écran

Sur le pôle bio de Saint-Jean-d’Angély, la Corab, coopérative 100 % bio créée en 1998, ouvrait ses portes vendredi 28 janvier pour présenter ses activités à de potentiels futurs adhérents. La Corab compte 160 adhérents pour environ 6 000 ha collectés chaque année, mais son volume de collecte reste néanmoins contenu, entre 8000 et 9000 tonnes par an. La raison : le choix d’une production très diversifiée (une trentaine de variétés à l’heure actuelle, et des essais sur le chanvre et le colza cette année pour éventuellement étendre cette gamme), tournée vers l’alimentation humaine. Un choix assumé, afin d’assurer une bonne valeur ajoutée pour les producteurs. « Le chiffre qu’on fait avec 25 t de moutarde, c’est le même qu’avec 300 t de triticale », résume Jérôme Allais, responsable de production à la Corab.
Autre originalité, la Corab ne conclut pas de contrats volumétriques avec ses adhérents et préfère des contrats surfaciques, avec un engagement pour cinq ans. Un prix minimum garanti est fixé avant même les semis.

Ce sont ces différences qui permettent à la Corab de susciter l’intérêt de certains agriculteurs. Yannick Adobet, venu de Chef-Boutonne, peut en témoigner. Adhérent d’une grande coopérative régionale, il vient d’achever sa conversion en bio. Il songe à changer de structure pour trouver une philosophie de production différente de celle qu’il a connue pendant quinze ans.
Si la Corab ne fait pas « de la prospection à outrance », elle doit néanmoins recruter de nouveaux adhérents pour maintenir son volume de production mais aussi développer de nouveaux produits. La coopérative a lancé l’an dernier sa propre marque de produits bio (pois chiches, haricots, lentilles, huiles de tournesol…). Le déploiement de ces produits dans les GMS de Châtellerault à Bordeaux lui permettra d’imprimer un peu plus sa présence dans le paysage agricole néo-aquitain.

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