La filière bâtiment se cherche une croissance
Quand le bâtiment va, tout va. Mais selon Benoît Labrunie, secrétaire général de la Capeb de la Vienne, la situation se tend pour la filière, et il est plus que temps de s’en inquiéter.
Quand le bâtiment va, tout va. Mais selon Benoît Labrunie, secrétaire général de la Capeb de la Vienne, la situation se tend pour la filière, et il est plus que temps de s’en inquiéter.
Comment se porte le secteur du bâtiment? Début 2022, la croissance était là, mais elle s’érode. Le bâtiment a été un des premiers à reprendre après la crise du Covid, et dans le même temps, l’intérêt de la rénovation, face à la crise énergétique, s’est accru. Mais nous ne voyons toute de même pas de croissance.
On a pourtant l’impression que les artisans sont débordés...
C’est le cas, notamment parce qu’ils ont du mal à trouver du personnel, et aussi parce que les carnets de commandes sont pleins depuis des mois. C’est souvent des chantiers qui ont été repoussés, faute de salariés. Et les nouvelles commandes sont très rares. Les artisans nous disent que le téléphone sonne beaucoup moins.
Le gouvernement a pourtant lancé ces dernières années des aides pour inciter les particuliers à rénover leurs domiciles. Ce n’est pas efficace?