Conjoncture caprine
"La filière a continué à tenir son rôle nourricier"
Le confinement a coïncidé avec le pic de la production laitière caprine, également impactée par la perte de plusieurs débouchés. Mais le président du Brilac, Bernard Lassus-Dessus, se veut optimiste sur la capacité de résilience de la filière.
Le confinement a coïncidé avec le pic de la production laitière caprine, également impactée par la perte de plusieurs débouchés. Mais le président du Brilac, Bernard Lassus-Dessus, se veut optimiste sur la capacité de résilience de la filière.
Arrêt de la restauration hors domicile, ruée des consommateurs sur les produits de première nécessité… La crise sanitaire a amené son lot de bouleversements sur le secteur agro-alimentaire. Pour la filière laitière caprine, ces perturbations sont venues entraver une dynamique prometteuse. « La filière, avant la crise, était en bonne santé », souligne Bernard Lassus-Dessus, président du Brilac (Bureau régional interprofessionnel du lait de chèvre de Poitou-Charentes). « Les indicateurs économiques et de conjoncture étaient bons : le second semestre 2019 a été supérieur au second semestre 2018, et contre toute attente, les volumes produits à la fin de l’année ont été légèrement plus élevés que ceux de 2018 alors qu’on pensait que le retard du premier semestre ne serait pas rattrapé ». La production évoluait plutôt favorablement, avec des marchés et des stocks cohérents au début de l’année 2020.