Agronomie
La méthode Marcel Mézy continue à porter ses fruits
En partenariat avec la société SOBAC, l’éleveur caprin Jean-Pierre Guérit a accueilli le 25 février plusieurs collègues pour présenter ses résultats économiques liés pour partie à son application de la méthode agronomique Marcel Mézy. Son exploitation Le Chêne Vert compte 650 chèvres et 79 hectares de cultures composées notamment de méteils grain et foin, de prairies multi-espèces et de céréales. Depuis 2005, l’éleveur fertilise ses sols principalement avec les fumiers de l’exploitation, valorisés par les technologies Marcel Mézy Bactériosol/Bactériolit. Selon lui, cette technique, basée sur l’action de certains micro-organismes conjugue une amélioration de l’ambiance dans le bâtiment, plus de facilité pour curer les effluents et un indéniable effet structurant sur les sols avec un meilleur enracinement.
Optimisation de l’alimentation et de la santé
D’après les résultats technico-économiques, cette technique associée aux méteils, aurait permis une réduction de 200 gr d’aliment/chèvre et la bonne rémunération sur quatre ans d’un lait de qualité affichant une matière grasse à 46 et matière protéique à 37. Coté sanitaire, les frais vétérinaires sont deux fois moins élevés par rapport à la moyenne 2017 des exploitations comparables du secteur. Ces constats semblent démontrer les effets en cascade de la bonne relation “sol-plante-animal” sur les qualités nutritives des fourrages, la qualité du lait et la santé du troupeau. Pour Jean-Pierre Guérit, l’objectif de produire du lait en diminuant les charges est atteint.