Aller au contenu principal

JA
A La Petite Boissière, l’installation des jeunes portée par une dynamique locale

A La Petite Boissière, treize exploitants sur trente-sept sont des jeunes. Leur parcours n’a rien d’extraordinaire. Mais il s’inscrit dans une dynamique locale qui porte un regard positif sur le métier d’agriculteur.

De gauche à droite : Julien Caillaud, Maxime Vion et son père Gérard, Florian Gélineau et Pierre Fortin.
De gauche à droite : Julien Caillaud, Maxime Vion et son père Gérard, Florian Gélineau et Pierre Fortin.
© G. R.

Quand ils se retrouvent, il y a cette complicité que l’on perçoit sur leur visage. Peut-être tout simplement parce qu’ils ont vécu l’aventure du parcours à l’installation. Florian, Maxime, Pierre et Julien, se retrouvent ce jour-là chez un des leurs, Gérard Vion, installé il y a plus de vingt ans à La Rivière, sur la commune de La Petite Boissière.Ils font partie des treize jeunes sur les trente-sept chefs d’exploitation répartis sur les vingt-trois fermes de la commune. Ici, on n’a pas lieu de se désoler que des jeunes ne reprennent pas une ferme laissée au moment d’un départ à la retraite. « Chez nous, on s’installe », souligne Gérard, délégué communal depuis huit ans. « C’est un peu particulier, mais il y a toujours eu des installations. »Les quatre jeunes n’ont pas un parcours professionnel atypique : une formation BTS ou bac pro. Tout au plus peut-être, une installation qui n’a pas traîné après la fin de leurs études. Comme Julien Caillaud, magasinier à Terrena pendant deux ans avec, « dès le début, l’envie de s’installer » jusqu’au moment ou un voisin a décidé de cesser son activité et de laisser sa ferme, disait-il, « de préférence à un jeune ». Ou encore Florian Gélineau, agriculteur dès l’âge de 20 ans avec un frère, son père et un oncle.


Lire la suite en page 3 d'Agri79

Soixante quinze installations en 2013

En 2013, le nombre d’installations s’élève à 75, - soit à peu près le même nombre qu’en 2012 (72), mais un peu moins qu’en 2011, avec 80 installations -, qui se répartissent en 44 installations aidées et 31 non aidées, selon la MSA. Par sexe la répartition est la suivante : 15 femmes et 60 hommes.Un peu moins de 30% des jeunes qui se sont installés ont opté pour une installation individuelle (30 sur 75), et 55 pour une forme sociétaire. La dominante élevage est une constante : 46 sur 75, soit 61%.Le nombre d’installations varie de 8 à Moncoutant, à 5 (Mauléon, Secondigny et Saussais-Vausais) à une (Brioux, Mauzé, Ménigoute, Saint-Varent).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
L'annonce de Donald Trump fait une nouvelle fois trembler les producteurs de spiritueux.
Avec ses taxes, Trump menace le marché du cognac

Le message posté le 13 mars par le président américain sur les réseaux sociaux, menaçant d'infliger 200 % de taxation aux vins…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité