Caprin
À la recherche de colostrum pour le valoriser
Caprin
Et si le colostrum des chèvres devenait une bonne valorisation pour les éleveurs ? Une rencontre s’est déroulée à Longèves (17), chez Laurent Poupard, pour présenter un projet.
Et si le colostrum des chèvres devenait une bonne valorisation pour les éleveurs ? Une rencontre s’est déroulée à Longèves (17), chez Laurent Poupard, pour présenter un projet.
Des éleveurs caprins ont écouté Jihad Daher et Sébastiaan Van Haaren sur la mise place d'une filière colostrum de chèvre.
©
Laurence Guilemin
Les rencontres peuvent parfois se pérenniser et évoluer pour aboutir à un projet. L’exemple est donné avec Laurent Poupard, éleveur caprin à Longèves, qui a tissé des liens, lors du dernier Capr’Inov avec Jihad Daher (voir édition du 17 mai 2019). C’est en compagnie de Sébastiaan Van Haaren qu’il est venu présenter son projet, il y a quelques semaines. Les deux hommes élèvent chacun 1 000 chèvres, l’un en Hollande, l’autre au Liban. Leur point commun : ils veulent mettre en place une filière colostrum caprin en France via Capriscope, une entreprise hollandaise de développement dans les services d’élevage d’animaux.
Le colostrum est donné aux chevreaux ou bien jeté. Alors pourquoi ne pas proposer une autre option ? « Le colostrum est très reconnu pour ses substances immunostimulantes. Il est traité, pasteurisé puis transformé en poudre.