Doux
La solidarité des éleveurs Doux, une force à ne pas négliger
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L’ultimatum adressé par les éleveurs à Doux a payé. Pour Alexis Baillargeau, président de la section avicole de la Fnsea79, les autres opérateurs ont intérêt à tenir compte de ce précédent.
Même si les règlements intervenus en début de semaine dernière ne représentent que 50% de leurs créances, les éleveurs en contrat avec Doux ont remporté une bataille. Pour Alexis Baillargeau, président de la section avicole de la Fnsea 79, « le forcing » des éleveurs est « un exemple de solidarité ». Il est vrai que l’enjeu était de taille. Si les éleveurs avaient dû mettre leur menace à exécution, en refusant les mises en place, « chaque semaine, 250 000 poussins partaient à la poubelle ».
Au-delà de l’affaire Doux, c’est un appel que lance le délégué syndical. « Que les industriels fassent attention. Ce qui s’est passé avec Doux doit les tenir en alerte. Quand les éleveurs se serrent les coudes, la solidarité est une force qu’ils doivent prendre au sérieux. » Cette mise en garde vaut pour tous les opérateurs y compris « un groupe régional important » qui a annoncé un prélèvement de 2 euros par mètre carré sur la volaille industrielle. « Officiellement pour faire participer les éleveurs à la hausse du coût de l’aliment », rapporte Alexis Baillargeau.
Ce n’est pas sa façon de voir les choses. Il estime que ce n’est pas en faisant comme cela que l’on va pérenniser la production dans la région et permettre le renouvellement des éleveurs.
Au-delà de l’affaire Doux, c’est un appel que lance le délégué syndical. « Que les industriels fassent attention. Ce qui s’est passé avec Doux doit les tenir en alerte. Quand les éleveurs se serrent les coudes, la solidarité est une force qu’ils doivent prendre au sérieux. » Cette mise en garde vaut pour tous les opérateurs y compris « un groupe régional important » qui a annoncé un prélèvement de 2 euros par mètre carré sur la volaille industrielle. « Officiellement pour faire participer les éleveurs à la hausse du coût de l’aliment », rapporte Alexis Baillargeau.
Ce n’est pas sa façon de voir les choses. Il estime que ce n’est pas en faisant comme cela que l’on va pérenniser la production dans la région et permettre le renouvellement des éleveurs.