L’Aspoulba en quête de solutions
Avec un seul éleveur de poulets de race Barbezieux, l’association de sauvegarde essaye de faire évoluer son image. Elle s’est décidée à ouvrir la vente de poussins au plus grand nombre, pour tenter de sauver ses plumes.
Avec un seul éleveur de poulets de race Barbezieux, l’association de sauvegarde essaye de faire évoluer son image. Elle s’est décidée à ouvrir la vente de poussins au plus grand nombre, pour tenter de sauver ses plumes.
L’année 2021 a été une année mouvementée et délicate pour l’association, comme l’a indiqué en début d’assemblée générale Jean-Marie Arsicaud, le président de l’Aspoulba, vendredi 1er avril. Si la crise sanitaire a permis un regain d’activité pour l’Aspoulba avec la mise en place d’un drive à la ferme et d’un système de click and collect, l’association a de nouveau du mal à se projeter.
De plus, le départ de Nicole Billion, trésorière de l’association et éleveuse de poulets de Barbezieux, en début d’année, laisse désormais les effectifs plutôt réduits : il ne reste plus qu’un seul éleveur en activité, Vincent Piolé (EARL de Chante Morlière), avec quatre bâtiments.
« Nous comptions encore dix bâtiments il y a deux ans. Ce départ réduit nettement le potentiel de production de poulets de Barbezieux, et ne nous permet plus d’assurer une production régulière », se rend compte le président de l’Aspoulba.