Conjoncture
Le grand écart entre femelles et mâles
Alors que les prix des femelles continuent de bénéficier d’une demande renforcée pour la viande VBF, les prix des jeunes bovins souffrent de la concurrence d’autres origines sur les marchés de l’Europe du Sud.
Alors que les prix des femelles continuent de bénéficier d’une demande renforcée pour la viande VBF, les prix des jeunes bovins souffrent de la concurrence d’autres origines sur les marchés de l’Europe du Sud.
Le report de consommation de la restauration vers les repas pris à domicile bénéficie aux circuits de détail qui privilégient la viande française (tant en boucherie qu’en GMS). Le second confinement, en cours depuis le 5 novembre sur l’ensemble de la France, pourrait accentuer ce phénomène. Un bon point pour le prix des femelles. Depuis le printemps, la valeur de leur viande a progressé de 1 à 7 % selon les catégories (voir Graphe ci-contre)
Toujours moins de vaches
Au 1er septembre, le cheptel allaitant était en recul de 1,8 % par rapport à 2019. Après une accélération des sorties en juin et juillet, qui avait conduit à une baisse plus forte de cheptel, le rythme de baisse revient à son niveau du 1er juin. Le rythme d’érosion du cheptel laitier est stable depuis 3 mois, à -1,8 % par rapport à 2019.