Le levier génétique pour mettre les chèvres au pâturage
Alors que les moyens de lutte actuels contre le parasitisme ont montré leurs limites, des tests ont été menés sur 126 boucs pour identifier leur capacité de résistance et la possibilité de transmission de ces caractères à leurs filles.
Alors que les moyens de lutte actuels contre le parasitisme ont montré leurs limites, des tests ont été menés sur 126 boucs pour identifier leur capacité de résistance et la possibilité de transmission de ces caractères à leurs filles.
Alors que seulement 18 % des éleveurs caprins en France pratiquent le pâturage et que la pression sociétale pousse les animaux à sortir, l'un des principaux freins, outre le manque de foncier, est la gestion du parasitisme gastro-intestinal, responsable de pertes économiques importantes.
Les moyens de lutte actuels sont assez limités, " entre des traitements anthelminthiques qui provoquent l'apparition de multirésistances de la part des strongles, induisant une impasse thérapeutique, et l'utilisation peu, voire pas du tout, efficace des plantes à tannins ".
Les chercheurs se sont alors tournés vers la sélection génétique, énormément étudiée en ovins laitiers mais plus rare en caprins.
Lire : En collectif, ils concilient pâturage et gestion parasitaire