Le Logis du Mortier mise sur la fraîcheur
Alain Lucas a su transformer l’exploitation familiale en mauvaise santé à l’époque en y injectant des nouveautés, telle que la production légumière. Une diversification qui a tout bon puisqu’il vend aujourd’hui la totalité de sa production en vente directe.
Alain Lucas a su transformer l’exploitation familiale en mauvaise santé à l’époque en y injectant des nouveautés, telle que la production légumière. Une diversification qui a tout bon puisqu’il vend aujourd’hui la totalité de sa production en vente directe.
L’histoire du Logis du Mortier, à Anville, a démarré dans le cadre d’une reprise familiale, en 1991. « Une fameuse année touchée par un gel sévère dans la région, qui a été très dommageable sur le vignoble », se rappelle Alain Lucas, 53 ans. Le maraîcher, installé sur l’exploitation céréalière de ses parents, de tradition viticole depuis six générations, a très vite démarré un petit atelier de production maraîchère, dans l’objectif d’apporter de la nouveauté, à l’époque, et de la valeur ajoutée. « Ma mère avait un seul salarié et tenait la ferme à bout de bras. Je pense que j’avais une bonne dose d’inconscience lorsque j’ai pris la suite, j’ignorais plein de choses et heureusement ! Sinon je ne me serai peut-être pas lancé », plaisante Alain Lucas, qui avait l’agriculture dans la peau dès le plus jeune âge. Il a ainsi développé ses surfaces cultivées.