Bovins viande
Le manque de rentabilité accentue les décapitalisations
Depuis trois ans, la décapitalisation du cheptel allaitant s’accélère, principalement sous l’effet d’une faible rentabilité. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Idele. Entre décembre 2016 et décembre 2018, la France a perdu 151 000 têtes, soit une baisse de 4 %. Une « décapitalisation très rapide » qui s’est « poursuivie en 2019 », alerte Hélène Fuchey, économiste à l’Idele. Ce constat alarmant s’aggrave quand on analyse le nombre de détenteurs de plus de 20 vaches allaitantes. Régulière entre 2007 et 2016 (-800 éleveurs par an), l’érosion a vu son rythme doubler depuis 2017, à -1 500 éleveurs par an.