Portrait
Le safran pour le plaisir
Installé depuis 2017 avec son cousin, Antonin Goulard apporte dans ses bagages
la curiosité de l’expérience et un œil neuf à son métier. En développant la production
de safran, il affirme son credo : diversifier son activité avec des cultures « plaisir ».
Installé depuis 2017 avec son cousin, Antonin Goulard apporte dans ses bagages
la curiosité de l’expérience et un œil neuf à son métier. En développant la production
de safran, il affirme son credo : diversifier son activité avec des cultures « plaisir ».
«C’est maintenant ou jamais », a pensé Antonin Goulard quand son père Jean-Michel lui a annoncé son départ en retraite pour 2017. Quitter Toulouse, où il travaillait depuis sept ans pour un sous-traitant d’Airbus, et reprendre l’exploitation familiale de Saint-Maxire lui avait toujours trotté dans la tête. « Ce n’était pas mon projet professionnel initial, mais j’y pensais. Cette échéance, plus la perspective d’association avec mon cousin Bastien et mon oncle, m’ont encouragé à la reconversion ». S’ensuit un retour sur les bancs de l’école pour décrocher le BPREA, sésame pour la dotation jeunes agriculteurs : « J’y ai trouvé l’occasion de me former et de combler certaines lacunes ».