Coopération
Les banques financent, les coopératives investissent
Pour respecter le monopole des banques, les coopératives qui accompagnent financièrement leurs associés coopérateurs sont soumises à des règles strictes. Dans la région, les coopératives innovent pour soutenir le développement agricole.
Pour respecter le monopole des banques, les coopératives qui accompagnent financièrement leurs associés coopérateurs sont soumises à des règles strictes. Dans la région, les coopératives innovent pour soutenir le développement agricole.
Volatilité des cours, météo imprévisible : la stabilité est un vœu pieux en agriculture. Pour cette raison, les exploitations ont besoin de produits souples de financement et en conséquence, les agriculteurs y souscrivent régulièrement. « Dans bien des cas, et en céréales notamment, le fruit du travail engagé ne tombe qu’un an après la mobilisation de fonds et l’investissement en temps de travail. Dans l’intervalle, l’agriculteur gère avec des outils dédiés », explique Christian-Manuel Huni, le directeur général adjoint d’Océalia.
« Ces avances de trésorerie et prêts accordés doivent servir le projet collectif et être en lien avec l’objet principal de la coopérative. Ils doivent se justifier par l’existence de contreparties au profit de cette dernière », rappellent les juristes de la Coopération agricole.