A l’Oisellerie : une conférence pour réaffirmer l’agriculture
La conférence-débat « Pourquoi les paysans vont sauver le monde ? » aura lieu le mercredi 16 mars à 20 h 30 à l’amphithéâtre du lycée agricole de L’Oisellerie à La Couronne, avec la participation de Sylvie Brunel, géographe, économiste et écrivaine.
La conférence-débat « Pourquoi les paysans vont sauver le monde ? » aura lieu le mercredi 16 mars à 20 h 30 à l’amphithéâtre du lycée agricole de L’Oisellerie à La Couronne, avec la participation de Sylvie Brunel, géographe, économiste et écrivaine.
« Aujourd’hui, l’agriculture a une place prépondérante. La question agricole est centrale pour l’alimentation, pour la paix. Quand les peuples ont à manger, il y a moins de conflits. Nous avons besoin de réaffirmer notre modèle agricole et la place de l’alimentation. On nous parle d’un modèle décroissant ; je ne suis pas persuadé que soit pertinent », indique Jean-Bernard Sallat, président du Conseil de l’agriculture française (CAF) de la Charente. Le CAF, composé de la FNSEA, des JA et de la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles, est l’organisateur de la conférence-débat du 16 mars à L’Oisellerie sur le thème « Pourquoi les paysans vont sauver le monde ? »
La conférence-débat sera marquée par l’intervention de Sylvie Brunel, « intervenant multicasquettes. »
L’agriculture, outil de stabilisation
Sylvie Brunel. est géographe, écrivain, économiste. Elle a été anciennement présidente d’Action contre la faim. Elle a acquis une longue expérience des crises alimentaires. Elle a notamment travaillé pendant plus de quinze années dans l’humanitaire et a publié une trentaine d’ouvrages consacrés au développement, en particulier aux questions de famine. Elle livre dans son ouvrage intitulé « Pourquoi les paysans vont sauver le monde » ses convictions pour l’avenir.
Parmi les sujets abordés mercredi soir, « quelle est la place de l’agriculture, notamment en Charente », prévient le président départemental du Caf. Pour Jean-Bernard Sallat, « le contexte que l’on vit depuis une quinzaine de jours montre la nécessité pour l’agriculture de nous permettre d’avoir un maximum de souveraineté alimentaire. La zone de conflit, c’est 30 % de la production mondiale de blé. »
La conférence-débat sera ouverte à tous publics. « Il y aura aussi des élus qui pourront partager leurs convictions, leurs idées. Nous souhaitons pouvoir avancer sur ces questions. L’agriculture a de beaux jours devant elle et sera un outil de stabilisation. Il nous semblait important d’organiser cette conférence dans un lycée agricole qui forme de futurs agriculteurs. »