L'optimisme de l'ACPEL
Avec de nouveaux statuts pour une plus grande ouverture, des projets retenus, de nombreux essais en plein champs, les clignotants sont au vert pour l’association collaborative.
Un sentiment optimiste était perceptible lors de l’assemblée générale de l’Acpel, dans les propos de Tony Thibault, le président, le 11 avril, à Saintes, au lycée horticole et du paysage Chadignac. Certes, la structure a fait peau neuve dans ses statuts (exit l’association Charentes-Poitou d’expérimentation légumière, bonjour l’association collaborative de production d’expérimentations et de références légumières et bonjour la possibilité d’adhérer en étant que producteur indépendant). C’est surtout que le travail entrepris depuis plusieurs années commence à porter ses fruits. « Plusieurs projets d’ampleur nationale, dont certains directement portés par l’Acpel sont retenus aux financements », a souligné Tony Thibault, citant au passage les projets multipartenariaux comme Melvaresi porté par l’Acpel (réduction d’intrants en melons), Synergies porté par l’Atca (maîtrise des fusarioses et proposition de leviers agro-écologiques) Agrecomel porté par le Ctifl (protection durable de melon grâce à une gestion agro-écologiques). Autre satisfecit, l’adhésion de la Frab (fédération régionale de l’agriculture bio) Nouvelle-Aquitaine à l’Acpel. « Nous aussi nous avons adhéré à leur structure. » Le président y voit « une synergie, un biais pour construire quelque chose d’intéressant. à l’échelle régionale. » Par contre, il a regretté la non-adhésion de la Chambre d’agriculture Nouvelle-Aquitaine.
Afin d’anticiper les baisses de financements annoncées, l’ACPEL a fortement développé ses participations professionnelles et ses prestations de service et souhaite travailler en synergie avec d’autres structures de Nouvelle-Aquitaine. Le président a souligné l’importance du soutien des Départements dans les réalisations d’actions ciblées, et « plus particulièrement le Département de Charente Maritime ». Au fil des ans, d’autres partenariats se sont établis, avec Eau 17 et la Chambre régionale d’agriculture Nouvelle Aquitaine.
Côté technique, en 2018, 10 actions (soit 29 essais) ont été conduites sur 17 exploitations situées sur 15 communes au nord de la Nouvelle-Aquitaine. 45 % des actions concernent la protection des cultures, 14 % l’agriculture bio, 15 % le matériel végétal. « C’est le cœur du métier », souligne Jean-Michel Lhote, technicien à l’Acpel. Le melon, la pomme de terre, la tomate sont principalement étudiés. « Tous les essais répondent à la demande des producteurs. Ils ont lieu en condition réelle, aux champs », avance le technicien David Bouvard. Toujours dans la recherche d’optimisation du travail, l’achat de tablettes est envisagé, pour enregistrer les résultats à la parcelle.