Sèvre et Belle
L’union au service d’une agriculture plus performante
L’assemblée générale de la coopérative s’est déroulée lundi 30 novembre à Celles-sur-Belle.
Pas de grande surprise. L’assemblée générale de la coopérative céréalière Sèvre et Belle parle de baisse des prix et d’augmentation des charges. Le contexte annuel est le même pour tous. Au cours de la campagne 2008-2009, coopératives et exploitants agricoles étaient logés à la même enseigne.
Lundi 30 novembre, à Celles-sur-Belle, Médéric Brunet, directeur, annonçait une collecte en hausse de 5% en quantité et en baisse de 18 % en valeur. Les prix payés aux adhérents ont baissé dans des proportions importantes, regrettait Eric Simon, le président, revenant « sur la chute quasiment continue des prix des céréales et des oléagineux au cours l’année 2009. Nous sommes très loin des sommets de 2007-2008 dont certains avaient prétendu qu’ils seraient durables ».
Continuer à aller de l’avant reste la politique de la coopérative Sèvre et Belle. Ces périodes difficiles rappellent à chacun la nécessité d’explorer toutes les opportunités de marché et de maîtriser ses charges. « La coopération doit s’unir pour développer une agriculture encore plus performante, poursuivaient les responsables, évoquant les beaux exemples que sont l’Union de coopératives agricoles Alliance Atlantique Appro et Alicoop. » L’une et l’autre permettent respectivement l’achat collectif d’approvisionnement et la fabrication d’aliments du bétail.
Dans cette logique, Sèvre et Belle a investi cette année avec Coréa dans une nouvelle capacité de stockage. Océrail - silos situés à La Crèche et doté d’une connexion ferroviaire - dopera de 15 000 tonnes la capacité de stockage des deux coopératives.
En chiffres
Le tonnage de la collecte annuelle atteint 71 020 tonnes pour un chiffre d’affaires de 14 762 K€ en baisse de 18%. Le chiffre d’affaires de l’activité approvisionnement (10 672 K€) progresse de 6,6 %. Fertilisation et amendement, l’évolution (+ 13%) est surtout liée aux augmentations de prix. Les tonnages évoluent de la manière suivante :
- 8,9% d’engrais azotés ;
- 67,6% pour les binaires ;
- 21,1% pour les complexes ; +38,4% pour les amendements calciques.