Engraissement
"Nous avons repris l'engraissement des JB"
Après avoir cessé leur activité d'engraissement pendant quatre ans, les associés du Gaec des deux rives, à Saint-Amand-sur-Sèvre, produisent de nouveaux des jeunes bovins, avec une approche de la marge repensée.
Après avoir cessé leur activité d'engraissement pendant quatre ans, les associés du Gaec des deux rives, à Saint-Amand-sur-Sèvre, produisent de nouveaux des jeunes bovins, avec une approche de la marge repensée.
Au Gaec les Deux rives, à Saint-Amand-sur-Sèvre, on est naisseur-engraisseur depuis toujours. 180 Blondes d'Aquitaine et leurs produits y sont élevés, sur 216 ha : 140 ha de prairies (dont 45 ha naturelles) et 76 ha en rotation (cultures-prairies), principalement destinés au troupeau.
Pourtant, fin 2018, les associés Thierry Guette, Bruno et Frédéric Soulard ont décidé d'arrêter l'engraissement et d'envoyer leurs mâles en broutards.
" Nous produisions 70 jeunes bovins (JB) chaque année, à une moyenne de 410 kg de carcasse, retrace Frédéric Soulard. Les cours du JB sont descendus bas à ce moment-là (cotation U nov 2018 : 4,16 €/kg carcasse, NDLR), et la rentabilité était devenue insuffisante, avec une marge restante de 50 €/JB ". D'autant que l'atelier utilisait une ration paille/granulés, au coût fluctuant.