Orges de printemps : les points clés de l’itinéraire en ex Poitou-Charentes
Cette année, les surfaces d’orges de printemps ont fortement augmenté compte tenu des conditions défavorables aux implantations des céréales d’hiver à l’automne. On constate ainsi un report conséquent sur cette céréale avec des semis d’orges de printemps.
Cette année, les surfaces d’orges de printemps ont fortement augmenté compte tenu des conditions défavorables aux implantations des céréales d’hiver à l’automne. On constate ainsi un report conséquent sur cette céréale avec des semis d’orges de printemps.
Si, cette année, l’orge de printemps a pu tirer son épingle du jeu dans le choix des espèces à semer du fait des conditions pluvieuses à l’automne, il faut bien garder à l’esprit que cette espèce est, parmi les céréales, la plus sensible aux excès d’eau, notamment à deux périodes clés : lors de la germination et à la montaison. Ainsi, les périodes de semis sont conditionnées par le ressuyage des sols et d’expérience, il est bénéfique d’attendre un ressuyage correct du sol plutôt que de vouloir passer en force et semer à tout prix. Si les parcelles ont un risque d’eau stagnante pendant le tallage herbacé des orges (impactant par conséquent le nombre d’épis/m²), il est préférable d’exclure cette espèce dans ces sols.