Aller au contenu principal

Ovins : Fédération recherche éleveurs motivés

À la fédération départementale, on s’interroge sur la faible participation des adhérents et éleveurs aux formations.

Une production ovine qui intéresse et une fédération qui s’interroge.
Une production ovine qui intéresse et une fédération qui s’interroge.
© AC

À l’assemblée générale de la fédération départementale d’élevage ovin, le 20 mars, à La Laigne, on s’est posé beaucoup de questions quand à la motivation des 40 adhérents  et des éleveurs ovins. «Nous avons à cœur de partager sur notre métier d’éleveur ovin. Ce moment est l’occasion de nous rencontrer pour échanger, partager des interrogations et  se sentir moins seul dans un contexte agricole toujours compliqué» souligne la présidente Patricia Tabuteau  tout en regardant la vingtaine de personnes ayant répondu à l’invitation. Pourtant la fédération n’est pas inerte ! Elle a organisé en 2017 des journées ovines sur le thème «élèves infirmiers de nos brebis»,  mais «peu d’éleveurs participent» regrette-t-elle. Pourtant, «nos métiers d’éleveurs changent, les compétences demandées sont toujours plus importantes. Ces formations vont dans ce sens.». Elle lance un appel et demande aux éleveurs de se manifester s’ils ont des idées de formation. «Nous sommes preneurs  !». Elle interroge l’assemblée pour connaître leurs préoccupations sur leurs exploitations afin de proposer en face des formations. «Est-ce un problème de date ? » questionne-t-elle. Pour le vice-président, Bernard Bouilloux, c’est «une question de volonté, de motivation, qu’importe la date !». La présidente souligne aussi la nécessité d’avoir un technicien ovin via la Chambre d’agriculture, «nous avons un véritable besoin.» Gérard Hoppenreys est depuis peu le technicien référent à la Chambre d’agriculture 17 mais aussi celle du 79. Pour le président du syndicat ovin 79, Antoine Proust, convié à cette rencontre, «c’est à nous éleveurs de dire à nos représentants des conseils d’administration que l’on existe et expliquer l’importance d’avoir un technicien à nos côtés.»
Il s’agit aussi pour la structure de communiquer plus, afin de se faire connaître auprès des jeunes. «Ils devraient savoir que l’on existe pour obtenir des renseignements sur l’élevage ovin.» L’assemblée générale était l’occasion de redire que la fédération possède du matériel (deux cages de contournement, un sécateur et une remorque de tonte), financé par la MSA et mis gratuitement à disposition des adhérents.
Un paradoxe dans ce constat, alors que la production ovine est souvent mise en avant. «Notre secteur s’en sort bien, comparé à d’autres. Les projets d’installation sont cohérents» fait savoir Patricia Tabuteau.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

Publicité