Pas une goutte de lait jetée
« Se projeter sur l’automne est difficile, mais à court terme, l’horizon s’ouvre à nouveau et le passif de ses deux derniers mois est lourd, mais peut-être pas autant que redouté ». Patrick Roulleau, président de l’association centrale des laiteries, garde espoir.
« Se projeter sur l’automne est difficile, mais à court terme, l’horizon s’ouvre à nouveau et le passif de ses deux derniers mois est lourd, mais peut-être pas autant que redouté ». Patrick Roulleau, président de l’association centrale des laiteries, garde espoir.
La filière a fait face, juge Patrick Roulleau, président de l’association centrale des laiteries. Le choc passé, les coopératives se sont organisées dans une période d’autant plus difficile que fin février, l’usine Agrial de Luçon brûlait (*). Les éleveurs, conscients des enjeux économiques de la crise sanitaire qui s’installait, ont répondu à l’appel du Cniel. Ils ont contenu leur production en avril (-2 % dans certaines régions). « La mobilisation générale a permis la collecte et la transformation de toute la production. Nous n’avons pas eu à jeter de lait », avance avec une satisfaction certaine le responsable professionnel.