Phytos : début de la consultation pour les zones de non-traitement
Une consultation publique sur un projet de décret et un projet d’arrêté relatifs aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation est lancée pour trois semaines.
Une consultation publique sur un projet de décret et un projet d’arrêté relatifs aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation est lancée pour trois semaines.
semaines sur la distance des zones de non-traitement
de produits phytosanitaires.
Une consultation publique de trois semaines a débuté le 9 septembre. Elle concerne deux projets de texte (un arrêté et un décret) encadrant l’utilisation des phytos à proximité des habitations. Selon le projet d’arrêté présenté par les ministères de la transition écologique, de l’agriculture et de la santé, les distances minimales à respecter seraient fixées de la manière suivante : en l’absence de charte de riverains, « 10 m minimum pour l’épandage des substances les plus dangereuses ; pour les autres produits phytosanitaires, 10 m minimum pour les cultures hautes (viticulture, arboriculture notamment) et 5 m minimum pour les cultures basses (céréales par exemple) ».
Dans le cadre de chartes de riverains, elles pourraient être ramenées « à 3m pour les cultures basses et la viticulture et à 5 m pour les autres cultures, à la condition d’avoir recours à des matériels de pulvérisation les plus performants sur le plan environnemental ».
La Fnsea avait prévenu que des distances de cet ordre iraient dans le sens d’une résolution « pragmatique » du dossier. Un projet de décret encadre également l’élaboration de ces chartes et leur validation par le préfet de département. « C’est la première fois qu’on va mettre en place des distances minimales et on est un des seuls pays à le faire », a déclaré à l’AFP la ministre de la transition écologique Élisabeth Borne.
La position de Jean-Marc Renaudeau, président de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, est à retrouver en page 2 du 30 août.
La consultation publique est accessible sur http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr. Elle a vocation à recueillir les avis les plus larges sur le sujet.