Plus d’accès à l’extérieur pour les chèvres… à adapter au cas par cas
L’Anicap, avec l’Institut de l’élevage et en concertation avec des ONG, s’est penchée ces dernières années sur la question de l’accès à l’extérieur pour les chèvres.
L’Anicap, avec l’Institut de l’élevage et en concertation avec des ONG, s’est penchée ces dernières années sur la question de l’accès à l’extérieur pour les chèvres.
C’est un « recueil d’expériences » d’une vingtaine d’éleveurs caprin, ayant installé une aire d’exercice extérieure qu’ont publié en juin dernier l’Anicap et l’Idele. Ce travail de recherche fait suite à une concertation engagée il y a trois ans avec des ONG welfaristes. « Nous avions été interpellés sur le fait que 60 % de nos chèvres étaient élevées en bâtiment », explique Franck Moreau, porte-parole du collège éleveur à l’Anicap. Welfarm, CIWF et LFDA se demandaient en particulier pourquoi le pâturage n’était pas plus pratiqué. « On a travaillé avec l’Idele et l’Inra pour leur expliquer les atouts mais aussi les inconvénients de cette pratique. On leur a fait visiter des fermes aux profils différents. On ne se positionne pas contre le pâturage, mais il ne peut pas s’appliquer partout ».