Pour être sauvés, les éleveurs lâchés par Doux investissent
Les éleveurs de Doux Chantonnay contractualisent progressivement avec de nouveaux opérateurs. La polyvalence s’impose pour répondre aux besoins.
Depuis le 16 mai, les 2 500 m2 d’Alain Sacré sont vides. L’exploitant n’a rempli que le 4 juillet, en dindes. Alain, aviculteur et céréalier à Villiers-en-plaine, est vice-président de l’association des éleveurs Doux Chantonnay. Le sort qui est le sien est à peu de chose près celui des 55 adhérents de son association. Ils sont 7, installés en Deux-Sèvres, à avoir été contraints ces dernières semaines à trouver un nouvel opérateur pour poursuivre leur activité. L’abattoir de Chantonnay a finalement fermé ses portes le 31 mai. Les offres de reprises sur lesquelles les producteurs portaient de l’espoir (voir Agri 79 du 27 avril) n’ont pas abouti.