Aller au contenu principal

Billet
Sécurité alimentaire et frontières

© Max Monot

Le coronavirus, apparu dans la province du Hubei, repose de manière très concrète la question de l’ouverture des frontières et de la sécurité alimentaire. Dans le cas de cette épidémie, dans un premier temps régionale, l’ouverture semble limiter le risque. La libre entrée des denrées étrangères permet à la Chine d’améliorer la protection de sa population contre le risque de défaillance des campagnes chinoises qui, entravées par les mesures sanitaires, n’arrivent pas toujours à approvisionner convenablement leurs villes. Certes, les denrées importées connaîtront les mêmes difficultés de transport que les chinoises, mais elles pourront faire masse dans les chaînes logistiques, suppléant la production domestique.

Avec le changement climatique, cette question de la gestion du risque va se poser de manière accrue, en Chine et ailleurs. Vaudra-t-il mieux relocaliser, c’est-à-dire compter sur sa propre production agricole, son propre territoire dont on a la pleine maîtrise légale, mais qui court de plus en plus de risque d’être ravagé dans son entièreté par un épisode climatique régional ? Ou bien compter sur la production mondiale que l’on maîtrise peu, mais où le risque climatique est mieux réparti ? Durs calculs, différents pour chaque pays ! Dans beaucoup de têtes, les émeutes de la faim et la flambée des prix mondiaux de 2007-2008 avaient sûrement fait pencher la balance du côté de la relocalisation. Mais de quoi cet épisode était-il le symptôme ? De la mondialisation ou de la non-régulation des échanges mondiaux ?

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
L'annonce de Donald Trump fait une nouvelle fois trembler les producteurs de spiritueux.
Avec ses taxes, Trump menace le marché du cognac

Le message posté le 13 mars par le président américain sur les réseaux sociaux, menaçant d'infliger 200 % de taxation aux vins…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité