Témoignages
Trouver de nouvelles stratégies pour engraisser à moindre coût
Poursuivre ou arrêter l’engraissement, de nombreux éleveurs se posent la question. Sylvain Dallet, à Luché-Thouarsais, et Stéphane Simonneau, à Saint-Maurice-Étusson, ont mené chacun une réflexion sur leur exploitation. L’objectif : engraisser différemment.
Poursuivre ou arrêter l’engraissement, de nombreux éleveurs se posent la question. Sylvain Dallet, à Luché-Thouarsais, et Stéphane Simonneau, à Saint-Maurice-Étusson, ont mené chacun une réflexion sur leur exploitation. L’objectif : engraisser différemment.
Le bruit court chez les marchands de bestiaux : « Il n’y a plus de vaches, plus personne n’engraisse ». Sur la commune de Saint-Maurice-Étusson, Stéphane Simonneau, éleveur de 120 vaches allaitantes, moitié Charolaises, moitié Blondes d’Aquitaine, constate également la disparition progressive des engraisseurs : « Nous ne sommes plus que trois à engraisser parmi les quinze adhérents de ma Cuma, alors qu’avant, plus de la moitié le faisait ».
Les fluctuations du coût des matières premières, en particulier de la matière azotée, fragilisent la marge des exploitants. Face à cet état de fait, des éleveurs explorent de nouvelles pistes pour maintenir l’engraissement chez eux. Sylvain Dallet, du Gaec les Granites, à Luché-Thouarsais, en fait partie.