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Groupe de développement
Un nouveau groupe en route vers une agriculture durable

Dans le Thouarsais, un cinquième groupe de développement appelé Sol vivant vient de se constituer.

Le nouveau groupe d’agriculteurs du Thouarsais Sol vivant travaille cette année sur une essai de mélange de culture de colza et de lentille.
Le nouveau groupe d’agriculteurs du Thouarsais Sol vivant travaille cette année sur une essai de mélange de culture de colza et de lentille.
© DR

Depuis plusieurs années, des agriculteurs céréaliers du Thouarsais travaillent avec la chambre d’agriculture et suivent des formations sur l’agronomie dans le cadre de leurs groupes de développement.  Ces agriculteurs mettent en place et échangent sur de nouvelles pratiques : abandon progressif du labour vers un travail du sol simplifié et le semis direct, mise en place de couverts végétaux avant une culture de printemps et avant une culture d’automne. Ces agriculteurs ont souhaité franchir un pas supplémentaire et ont créé un nouveau groupe associatif : Sol vivant. D’autres agriculteurs du nord  du département les ont rejoints et ce sont maintenant 22 exploitations qui composent ce groupe d’étude et de développement agricole présidé par Jérôme Grellier, agriculteur à Repéroux.

Des couverts végétaux mélangés aux cultures

Sol vivant a pour objectif d’accompagner les membres du groupe dans l’amélioration de la fertilité des sols et de l’efficience des intrants afin d’évoluer vers une agriculture durable. Ils souhaitent apporter une réponse aux attentes de la société avec une agriculture performante d’un point de vue économique et respectueuse de l’environnement. Echanger ses expériences, apprendre plus rapidement, éviter à d’autres de refaire les mêmes erreurs, sont les attentes de ces agriculteurs qui se sont retrouvés le 22 septembre pour leur premier jour de formation sur la maîtrise de leur système, au cœur de leurs préoccupations.

Les thématiques abordées cette année dans le groupe concernent la réussite des couverts végétaux, le suivi d’un essai de colza semé en mélange avec des couverts comme la lentille pour diminuer l’utilisation des herbicides mais aussi la biodiversité utile à l’agriculture. 

Au-delà des impacts sur la conduite technique des cultures, les changements de pratiques culturales vont se traduire par une évolution des bilans énergétiques de ces exploitations et de leur temps de travail. Autant de thématiques à suivre pour les années à venir.

 


Les groupes agricoles au cœur de la réflexion

LES GROUPES de développement agricole (une vingtaine d’associations dans le département) déterminent chaque année leur programme de travail avec l’appui de l’animateur technicien de la chambre d’agriculture. Entre technique céréalière ou d’élevage, comparaison des coûts de production, réflexion sur les systèmes d’exploitation, visites et voyages, les occasions de se rencontrer et d’échanger ne manquent pas. 

Le pôle productions végétales de la chambre d’agriculture travaille avec une dizaine de groupes céréaliers, cinq dans la plaine de Thouars et cinq dans les plaines de Niort et du Mellois, qui comptabilisent entre 15 et 20 adhérents chacun. Les axes de travail sont variables, les uns échangent et se forment sur la réduction des pesticides, la reconnaissance des adventices, la gestion des phytos, d’autres portent leur réflexion sur les coûts de production ou encore les systèmes de cultures innovants avec rotation des cultures plus longues, introduction de bandes enherbées site d’accueil pour insectes, réduction des intrants... Essais, rencontres bout de champs, interventions permettent de partager et d’avancer techniquement, économiquement et humainement sur des systèmes de cultures durables.    S. B.


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