Témoignage
Une exploitation caprine aux prises avec son transformateur électrique
Pendant huit ans, la famille Monsarat a vu son troupeau décimé et ses résultats techniques plombés. Le transformateur en serait à l’origine. Une montée en tension qui a connu son épilogue avec l’installation d’un nouveau matériel, en avril dernier.
Pendant huit ans, la famille Monsarat a vu son troupeau décimé et ses résultats techniques plombés. Le transformateur en serait à l’origine. Une montée en tension qui a connu son épilogue avec l’installation d’un nouveau matériel, en avril dernier.
En ce début d’année, les bons vœux 2020 auront une résonance toute particulière au Gaec Moncabri, à Ciré-d’Aunis (17). En effet, Joël et Martine Monsarat, éleveurs de Saanen avec leur fils Lionel, ont vécu huit années cauchemardesques. Alors que tout allait bien pour le troupeau de 400 chèvres, les premières mammites à mycoplasmes sont apparues en 2011, avec une évolution de problèmes articulaires et pulmonaires. Une centaine de chèvres primipares en sont mortes.
Alerté, leur vétérinaire, spécialiste en élevage caprin, Jérôme Després, installé en Deux-Sèvres, tente les antibiotiques, l’homéopathie. Mais rien n’y fait. La situation perdure jusqu’en mai 2012. Un moment d’accalmie dans la vie de l’exploitation, avant la reprise des symptômes en fin d’année. « En plus de la chute de notre production de lait, nous avions des cellules à plus de quatre millions, alors qu’on avait auparavant des taux corrects à un million », expose le couple.