Xavier Niel défend le RIP «animaux», mais n'a «pas de problème» avec l'élevage
«L'élevage des animaux, quand il respecte le bien-être animal, ne pose pas de problème», a déclaré Xavier Niel le 17 novembre, lors d'une audition devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.
Interpellé par Julien Dive (LR, Aisne), le président d'Iliad (maison mère de Free) a défendu le référendum d'initiative partagée (RIP) «pour les animaux», dont il est à l'initiative avec deux autres patrons du Net et de nombreuses associations. «L'idée derrière le RIP, c'est de savoir si nous sommes capables d'améliorer le bien-être d'un certain nombre d'animaux», a-t-il assuré, réfutant toute volonté d'aboutir à la fin de l'élevage.
Le RIP vise notamment la fin de l'élevage intensif et de l'élevage en cage. «L'ensemble de nos demandes ont été pensées intelligemment, avec une volonté pratique et économique, pour qu'elles puissent être mises en œuvre», a argumenté le patron de Free.
Via son fonds d'investissement Kima Ventures, M. Niel a investi dans les similis de viande de la start-up Les nouveaux fermiers. Dans un communiqué fin septembre, la FNSEA dénonçait un «mélange des genres (…) terriblement gênant pour notre démocratie».