Aller au contenu principal

Yvette Thomas, présidente

La fédération des coops 17 a tenu son assemblée générale, à Lagord, le 10 septembre.

© L.G.

«La collecte de la récolte 2016 des 10 coops (Beurlay, Chérac, Courçon, Matha, St Agnant, St Pierre de Juillers, Océalia, Tonnay Boutonne, Terre Atlantique, Loulay) était d’un peu plus de 1 million de tonnes» lance en préambule Denis Riffaud, le directeur de la fédération lors de la présentation du bilan. Cette matinée a été l’occasion d’élire une nouvelle personne à la tête de la structure. Yvette Thomas a été élue. Elle succède à Patrice Gay (président de la coop de Beurlay). Avec cette nouvelle casquette, Yvette Thomas veut «affirmer la représentativité de la fédération et des coops céréalières du département.» Mais pas que cela. Elle parle de «mutualiser les actions communes, de travailler en bonne intelligence entre les différentes coops, quelle que soit la taille, sur des sujets communs. Cela peut être la communication, une meilleure visibilité de l’activité...» Devant la complexité du métier, des marchés, de la société, «il en ressort collectivement un besoin de s’affirmer et de montrer, de façon décomplexée, nos métiers.» Elle donne en exemple tout le travail réalisé en amont dans le cadre de Balade à la ferme, à La Rochelle, l’année dernière. «Nous avons senti un élan coopératif volontaire au sein de la fédération pour travailler sur ce dossier». Elle n’hésite pas à rappeler que
«75 % des céréaliers passent par la coopération» que les coops sont là pour accompagner ses adhérents. Elle ne croit pas à la capacité d’être seul pour résoudre toutes les problématiques. «La coopérative est un modèle de solidarité. On fait des efforts d’anticipation pour demain. Les coops ont ce rôle-là pour aider, informer.» Les coops sont toujours dans la recherche et l’innovation. D’ailleurs la fédération l’a prouvé en invitant Vincent Costes, directeur de Agri Sud Ouest. Il s’agit d’un pôle de compétitivité fédérant des acteurs privés et publics, agissant dans les filières de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des agro-ressources et agro-industries, en région Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Ce pôle travaille sur des sujets d’innovation comme la gestion de l’eau, la diminution des phytos. Le directeur a notamment évoqué Taupin‘Up pour le maïs (taupin) et la vigne (ver de la grappe) avec des solutions de bio-contrôle. Des sujets qui ont fortement intéressé les présidents et les directeurs de coops. D’ailleurs, Yvette Thomas a tiré la sonnette d’alarme sur la présence du datura « qui explose sur le territoire » aussi bien en tournesol, en maïs, en légumes, en vigne. «Il s’agit d’un problème de santé public. Il contient des alcaloïdes ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

Publicité