2017, année charnière pour la France
Invité par les présidents des trois chambres consulaires, Christophe Barbier a livré sa vision de l’économie et de la politique pour l’année à venir, qu’il espère charnière. Et le célèbre éditorialiste ne manque pas d’idées innovantes pour ouvrir le débat.
Dix-sept, année des révolutions ? Sans pour autant s’attendre à une chute du régime aussi brutale qu’en Russie tsariste ou à des guerres indépendantistes aussi étendues qu’en Amérique du Sud, Christophe Barbier voit possiblement en 2017 « l’an I du redressement français ». Invité le 5 janvier par les présidents des chambres consulaires à livrer sa vision de l’économie pour l’année à venir, l’éditorialiste s’est rapidement éloigné du sujet pour se focaliser sur l’événement central de 2017 : les élections présidentielles. Des élections qui marquent déjà une vraie rupture, selon lui. « Il y a eu une révolution des acteurs tout d’abord avec la mise sur la touche de Nicolas Sarkozy, François Hollande ou encore Cécile Duflot. Les Français ont envie de voir du changement à leur tête et pour cela, il faut en faire tomber », analyse-t-il. « Il y a également une révolution des méthodes, tous les candidats tentent de s’éloigner du mode de gouvernance de leurs prédécesseurs. Néanmoins, la rupture est toujours séduisante intellectuellement mais risqué électoralement et finalement, il n’y a pas de problème qu’une absence de solution ne peut régler », lâche l’éditorialiste dans un sourire.