« Aider les femmes à ne pas se sous-estimer »
Le club Soroptimist de Cognac s'engage auprès des femmes depuis sa création en 1998, en défendant des valeurs universelles telles que le respect des droits humains, la tolérance, la lutte contre les violences faites aux femmes. La nouvelle présidente Éliane Croizet, élue pour 2 ans, rappelle les actions menées.
et Éliane Croizet (à droite), présidente 2018-2020, a eu lieu en octobre 2018.
Quelle est l'histoire du Club Soroptimist International ?
Éliane Croizet : Le premier club Soroptimist en France a été fondé par Suzanne Noël, en 1924. Elle était chirurgienne esthétique et a réparé les « gueules cassées ». Elle avait énormément de volonté et voulait mettre en valeur les femmes. À l'origine, le club Soroptimist International a vu le jour en 1921 en Californie. En Charente, il a été créé en 1998 et je suis une des fondatrices du club de Cognac. Je suis actuellement à la retraite mais théoriquement, c'est un club de femmes qui travaillent et qui, par leurs actions, aident les femmes en difficulté. L'objectif était de créer un réseau de femmes, de toutes professions, avec des actions engagées dans divers domaines : l'éducation, l'environnement, la santé, la lutte contre les violences... Nous sommes environ 2 400 en France.
Vous avez déjà été présidente du Club Soroptimist de Cognac, qu'est-ce qui vous a donné envie de repartir dans l'aventure ?
J'ai été présidente en 2011, pour 2 ans. Je me suis proposée car ça a été compliqué cette année de trouver une autre présidente, ça demande énormément de travail et toutes celles qui sont en activité auraient eu des difficultés à gérer leur vie professionnelle et la vie du club. Elles m'ont donc demandé si je voulais reprendre de nouveau le flambeau et j'ai accepté car c'est une association particulièrement intéressante. Je suis donc repartie pour 2 ans mais on m'aide bien.