Conseil stratégique phyto : la course contre la montre
Le saviez-vous ? Chaque exploitation utilisant des produits phytosanitaires doit s’être acquittée d’un premier conseil stratégique avant le 31 décembre 2023. Les Chambres d’agriculture essaient de négocier une rallonge.
Le saviez-vous ? Chaque exploitation utilisant des produits phytosanitaires doit s’être acquittée d’un premier conseil stratégique avant le 31 décembre 2023. Les Chambres d’agriculture essaient de négocier une rallonge.
Dans la longue liste des acronymes à retenir en agriculture, l’un d’entre eux risque de revenir en boucle dans les prochaines semaines : le CSP ou conseil stratégique phytosanitaire. Cette obligation réglementaire, qui émane de la loi sur la séparation de la vente et du conseil phytosanitaire, est quasiment passée inaperçue lors de l’entrée en vigueur de l’ordonnance en 2 021. Sauf que, selon la loi, chaque exploitation a en effet jusqu’au 31 décembre 2023 pour mettre en oeuvre son premier Conseil stratégique phytosanitaire ! En quoi cela consiste-t-il ? En un diagnostic personnalisé d’exploitation (caractéristiques, systèmes de culture, enjeux environnementaux et sanitaires…), qui a pour but d’y réduire l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse via la mise en place d’un plan d’action adapté.